20 sujets d’intérêt

En réponse au billet de Steve Proulx, dont la prémisse est assez intéressante,  « dresser la liste des vingt sujets qui m’intéressent le plus », voici ma propre liste.

Comme Steve le dit, c’est pas évident de trouver 20 intérêts qui nous passionnent profondément, mais c’est un exercice intéressant.

C’est probablement pas si facile parce qu’il n’y que 24 heures dans une journée. On essaie d’en passer le moins possible à dormir, alors mettons qu’on perd à la base 6 heures. Donc, reste un peu moins de 18 heures par jour, auxquelles il faut enlever les déplacements, les trucs de base comme faire l’épicerie, le lavage, le ménage, la cuisine (malheureusement, c’est pas un de mes intérêts, même si c’est à faire quotidiennement), etc. En enlevant tout ça, ça laisse pas grand temps pour les intérêts profonds.

Le québécois moyen passe généralement 8 h au travail par jour. Autant mieux conjuguer travail et passions, sinon la vie est triste en maudit !

Heureusement, j’ai la chance de travailler dans un domaine qui me passionne et qui me permet d’allier productivité et quelques unes de ces multiples intérêts.

Sur ce, voici ma fameuse liste, avec quelques précisions sur chaque point qui expliquent pourquoi le sujet m’intéresse en particulier.

1. Les médias sociaux et l’impact qu’ils ont sur nos vies ces derniers temps, et les changements que ça engendre.

2. Le marketing viral; la façon dont les idées et les flash se propagent à la vitesse de l’éclair.

3. L’humour, mais seulement le style « stand-up » pur. Malheureusement, j’ai beaucoup de difficulté avec l’humour à « personnages ». Pour moi, de l’humour, c’est une personne avec un micro, point. Pas de décor, pas de costumes, pas de passages émouvants. Du rire, sans fioritures.

4. La pub télé. Quand je regarde la télé, je regarde et j’analyse chaque pub qui y joue. Pour certains, c’est le moment « pause-pipi », moi c’est là que je deviens vraiment attentif.

5. L’étymologie : découvrir l’origine des mots qu’on utilise souvent et moins souvent, et savoir d’où ils viennent. Par exemple, le mot « poultry » en anglais vient de « poulet », le mot « veal » vient de « veau » et « beef » de « bœuf », conséquence directe des conquêtes françaises au début du millénaire.

6. L’attitude positive. Cultiver une attitude positive, jour après jour, et en découvrir les avantages incroyables, c’est un mode de vie et je passe un bon 30 minutes à chaque jour à en découvrir plus sur l’attitude positive.

7. L’argent. Je sais que c’est tabou au Québec de dire qu’on aime l’argent, mais j’adore le concept de l’argent, et élaborer des façons d’en faire plus.

8. Le hockey. Fan fini des Canadiens et des émissions sportives qui suivent les matchs. J’aime le hockey pour plusieurs raisons; les souvenirs de jeunesse passées avec mon père à regarder les matchs, je trouve que c’est un des sports les plus actifs (le baseball et le footbal, c’est toujours arrêté) qui crée les plus beaux jeux. Mais, par dessus tout, j’adore regarder les débats, tant pour les grands débatteurs que pour les moins grands (à ce sujet, un grand merci au Sportnographe).

9. Lire Archie. Vous savez où on lit Archie. Je me surprendre à toujours être aussi captivé par Archie, année après année, même si c’est toujours la même histoire qu’ils nous servent depuis 60 ans. Y’a quelques années, j’ai pratiquement fait une maîtrise sur Archie Comics, où j’allais faire un parallèle entre le personnage de Jughead et la théorie du surhomme de Nietzsche.

10. L’évolution du Web. Je suis fasciné par les transformations du Web au fil des années, alors qu’on voit que nos habitudes changent, sans s’en rendre compte sur le coup.

Exemple : à la fin des années 90, tout le monde qui était sur internet avait son site sur angelfire où il listait ses 5 albums préférés, ses 5 films préférés, et tout ça dans un cauchemar de polices et de couleurs différentes. Maintenant, on appelle ça Myspace.

11. La mise en forme. Eh oui, rester en forme, mais en n’utilisant aucune machine. Juste par le principe du « bodyweight », qui est le fait de se servir de son propre corps comme poids afin de s’entraîner. En suivant cette philosophie, au diable le gym !

12. L’art oratoire. Comment s’adresser de façon efficace à un groupe, à une classe, à une foule… peu importe. Mais, comment captiver en un instant et maintenir cet intérêt tout au long de l’intervention.

13. L’athéisme et l’agnosticisme versus le créationnisme. Pour moi, y’a rien comme une bonne discussion croyant vs athée où les esprits s’échauffent.

14. Les séries américaines. Je l’avoue, je regarde très peu de séries venant d’ici. Probablement parce que, malheureusement, il y a plus de budget au Sud, et que les idées découlent souvent de là-bas avant d’être adaptées ici. Oui, on a eu nos bonnes séries ici (Les Invicibles, Les Parent), mais, je passe déjà trop de temps à suivre les séries américaines essentielles, alors je n’aurais pas le temps de m’y mettre assidument de toute façon.

15. La Web télé. Là par contre, c’est uniquement les produits québécois que je suis de façon active. Je ne suis pas du tout de Web séries américaines. En fait, pour moi, la Web télé québécoise, c’est ce que je voudrais voir à la télé. J’adore ce qui s’y fait, je trouve ça audacieux et rafraichissant, mais c’est souvent trop edgy pour la télé. À ce sujet, Steve, à quand des nouveaux épisodes de ta Web série ???

16. Le port de la moustache. Ayant une bonne pilosité faciale, j’adore m’amuser et arborer fréquemment un nouveau style de moustache. Tant qu’à en avoir, et puisque ça repousse tout le temps, autant mieux m’amuser avec ça !

17. Le dépassement de soi. Comment optimiser ma vie, la rendre la plus pleine possible par la discipline et la volonté; accéder à mes buts par une planification stricte et efficace.

18. La créativité. Développer ma créativité, et ainsi mener une vie qui est toujours plus créative et artistique, à tous les plans.

19. Le réseautage. Rencontrer de nouvelles personnes, tant au plan personnel qu’au plan professionnel. M’entourer de gens de qui je peux apprendre, qui peuvent m’influencer, et qui me permettent d’avancer à différents niveaux.

20. Le rétrofuturisme. Voir comment les gens du passé imaginaient le futur, et constater à quel point la réalité est toujours différente de ce qui avait été imaginé.

Exemple : j’ai vraiment hâte d’être en 2015 pour voir si comme dans Back to the Future II, on va vraiment se promener avec les poches de nos pantalons virées à l’envers !!!