Mucosités (?) et expectorations (!?!?!)

Ouains. Vous avez vu les nouvelles annonces de produits contre le rhume et la grippe ? C’est rendu qu’on nous parle de… MUCOSITÉS (Tylenol et Benylin) et D’EXPECTORATIONS (Benylin) :s Deux compagnies différentes qui décident en même temps de nous bombarder de nouveaux mots savants.

Faut croire qu’avec trois reportages sur la grippe H1N1 par bulletin de nouvelles, on commence à connaître tous les symptômes de la grippe par leurs p’tits noms scientifiques. Sinon, pas certain que tout le monde sait c’est quoi une mucosité et une expectoration.

Mettons qu’on est loin des annonces qu’on nous servait depuis des années, avec le super punchline : « soulage les symptômes du rhume et de la grippe ». Est-ce qu’y a juste moi qui s’ennuie du temps où on appelait le fait d’être congestionné… être congestionné, plutôt que d’avoir des « mucosités » ?

Mots Dépôt, campagne 2.0 exemplaire

Avez-vous visité « Mots Dépôt« , le site Web de la campagne de financement de Fondation pour l’alphabétisation ? Si vous n’en avez pas encore entendu parler, allez-y, ça vaut la peine ! Je viens de « perdre » un bon 20 minutes à essayer de lire tous les messages qui y sont, et je gage que vous allez vous y « perdre » quelques minutes aussi, si ce n’était pas déjà fait…

Avec ce site, on a vraiment une campagne irrésistible… mais pourquoi ?

1. Le concept est simple et sympathique : solliciter des dons pour l’alphabétisation en achetant une petite affiche où on peut inscrire un court message suivant le format sujet-verbe-article-concept. De plus, le format offre une belle possibilité créative à l’utilisateur.

2. Le concept est accrocheur : on se laisse vite prendre au jeu. De un, on veut lire plusieurs affiches pour voir ce qui y est écrit, et aussi qui l’écrit, car certaines entreprises et certaines personnalités y ont vu une belle occasion de se positionner (pour 5 $, tout en contribuant à la cause; c’est gagnant-gagnant)… De deux, le format est si simple qu’on aurait tous quelque chose à y écrire.

3. Le concept est en lien avec le produit : on achète des mots pour l’alphabétisation. Mots vs alphabétisation; ça ne pourrait pas être plus bullseye que ça.

4. Le concept est invitant : combien de fois par semaine je me fais solliciter pour des dons ? Sérieusement, une chance que je ne les compte pas ! Au téléphone, sur la rue, par e-mail, par la poste… À chaque fois, c’est pareil. J’ai l’impression de me faire quêter de l’argent, et c’est pas super plaisant. La force de cette campagne-ci est simple : ON A ENVIE D’Y PARTICIPER !

5. Le client/consommateur se sent directement impliqué et interpellé : pour 5 $, la personne qui contribue laisse un message perceptible, ce qui est bien différent de garocher une poignée de change dans un pot. Bref, il se sent bien d’avoir aidé et il conserve une preuve tangible et positive de son implication.

6. Le concept est viral : pour toutes les raisons exprimées ci-dessus, on a envie de partager ce site à tout le monde (c’est d’ailleurs ce que je fais !) qu’on connaît. Ainsi, le site voyage, et la cause avance. Le bouche-à-oreille qui s’en suit sera bien meilleur que des dizaines de gens avec des petites cannisses en aluminium le long de la ligne verte sur Ste-Catherine qui me quêtent de l’argent.

Toute bonne campagne en ligne qui aspire au succès à grande échelle doit comprendre au moins 5 de ces 6 éléments.

Une « Mondou » de bonne idée !

Un angle que j’adore en pub c’est de prendre un concept déjà établi et de le renverser. Et, franchement, la dernière campagne de Mondou le fait de façon magistrale. Quelle réussite créative ! Simple mais efficace. Voyez :

Mondou - "On ne vend pas de papier hygiénique"

On est habitué de voir des petits minous dans le cadre d’annonces de papier hygiénique (Cotonnelle), eh bien chez Mondou, « On ne vend pas de papier hygiénique » mais des animaux et des trucs pour animaux.

Mondou - "On ne vend pas de cellulaires"

Des chiens qui nous vendent des cellulaires (Fido) ? Ça fait plus de dix ans qu’on a associé chiens et cellulaires. Et là, d’un coup, ils nous arrivent avec « On ne vend pas de cellulaires ». Wow !

Sans dire ce qu’ils vendent, ils viennent positionner ce qu’ils ne font pas et nous font nous interroger sur leur produit. Vraiment vraiment très très costaud. Chapeau !

(Photos prises à Sherbrooke, coin Jacques-Cartier et King).

Georges devrait lire ses contrats à l’avenir

Quand j’étais à l’université, je m’étais inscrit à un cours de littérature féminine parce que je pensais que ce serait un bon endroit pour rencontrer des femmes. Le premier jour de classes, je me suis rendu compte que toutes celles qui étaient dans le cours ont eu exactement la même idée que moi ! 😀

Et, c’est sans doute les mêmes femmes qui essaient de créer une controverse avec la nouvelle publicité de Georges Laraque.

La seule question que je me pose par rapport à tout ça : Georges se défend en disant qu’il ne savait pas c’était quoi la publicité en question lorsqu’il a signé… Assez moche comme excuse.  Selon ses dires : « ce n’est pas le genre de publicité que j’endosse. Je ne bois pas d’alcool. » On te croit que t’en bois pas ! Mais, c’est quoi que tu tiens dans tes mains dans l’annonce ? T’as pas lu l’étiquette sur les bouteilles ?

C’est drôle, ni Laraque, ni son agent ne font ces vérifications de routine avant de signer un contrat ? Pas dur à piéger ! Tu viendras chez nous en fin de semaine mon Georges; j’ai une coupelle de chèques en blanc un contrat de pub que j’aimerais que tu me signes…