Monumentum Media, le blogue

17 novembre 2009

Faire du cash rapide sur le Web : la réalité

Filed under: Éthique, Le Web en général — Étiquettes : — Sebastien Leduc @ 9:55

Si on retourne 15 ans dans le temps, y’avait des façons super faciles de faire de l’argent sur le Web. On n’avait qu’à se partir un site Web avec des tonnes de bannières de style « faites de l’argent quand quelqu’un clique sur la bannière », cliquer sur toutes ces bannières, fermer son modem, se reconnecter à l’aide d’une nouvelle adresse IP, et répéter l’opération ad nauseam. Aujourd’hui, puisque la mécanique a changé (pour des raisons évidentes : 1. quel annonceur utiliserait toujours ce modèle ? et 2. maintenant, les adresses IP sont fixes), ce n’est plus possible.

Faire du cash facile via Internet ? Pas si évident de nos jours.

Pas que je veuille taper sur le clou du pauvre gars du billet précédent*, mais quand je vois des grandes promesses comme celles présentes sur son site, du genre « par un site d’affiliation, faites plein de cash !!! », je peux pas m’empêcher d’être découragé… Oui, un site d’affiliation PEUT fonctionner. Mais, c’est pas une certitude, loin de là. Pour 1 qui aura du succès, il y en a 10 000 autres qui vont foirer. Pour qu’il fonctionne, il faut qu’il se démarque, ce que ces « spécialistes » ne pourront jamais vous enseigner.

Or, beaucoup de gens seront séduits par l’idée de se faire un « quick buck » avec ces sites. Il va donc y en avoir de plus en plus. Il sera donc de plus en plus difficile de se démarquer de ces autres sites… Vous voyez le cercle vicieux ? C’est le fameux principe Hygrade.

Voici la réalité : sur le Web, faut pas penser court terme. Faut penser long terme. Une excellente présence Web ne s’établit pas en criant « ciseaux » (ou « lapin », selon votre région); c’est un effort répété qui demande une planification stratégique étroite.

Les solutions faciles et rapides sur le Web, c’est pour ceux qui veulent faire un de l’argent rapide, sans crédibilité et sans réputation. La stratégie Web, c’est pour ceux qui veulent se bâtir une crédibilité et une réputation, sachant que ça va se traduire en profits éventuellement.

*Précision : je ne tiens pas à m’acharner sur le blogue ou le gars. Je fais juste le citer en exemple parmi des milliers d’autres qui envoient des belles promesses en l’air.

Le plagiat, ça me met en *****

Filed under: Éthique — Étiquettes : , , — Sebastien Leduc @ 8:11

Pendant mes études, que ce soit au primaire, au secondaire, au Cégep ou à l’université, messemble que les profs ont TOUJOURS mis l’emphase sur l’importance de TOUJOURS citer ses sources. Messemble que c’était clair. Messemble qu’ils l’ont répété souvent… Si tu reprends les idées d’un autre, tu dis d’où ça vient.

Oui, j’ai parfois eu envie de le faire à l’école, parce que dans le fond, beaucoup d’étudiants se disent que « Si dans mon texte, je fais juste citer d’autres personnes, c’est quoi mon propos à MOI sur le sujet ? », et c’est normal d’avoir cette réaction-là. Par contre, éventuellement, on se rend compte qu’un travail de recherche bien référencé, en réalité, c’est un travail qui se pompe en crédibilité en s’appuyant sur ce que des experts ont dit sur le sujet.

À l’école, les étudiants s’en sortent avec une tape sur les doigts, parfois avec un zéro pour le travail plagié, et beaucoup plus rarement, l’expulsion du cours ou même du programme.

Sur le marché du travail par contre, les conséquences de se faire prendre en flagrant délit de plagiat est bien pire; ce qui est mis en cause, c’est le professionnalisme de la personne.

Et c’est aujourd’hui que je tombe sur ce site-ci. Un blogue tout neuf. À première vue, c’est un blogue qui se positionne comme une plateforme de diffusion d’actualités, sur on sait pas trop quoi, pour on ne sait pas trop quelle raison. Après lecture de 2 des articles qui y ont été publiés aujourd’hui, il m’a semblé que le style d’écriture et la forme est pas mal différente entre les deux…

Et hop, une simple recherche Google nous démontre que l’article sur Wal-Mart est un copier-coller intégral de celui-ci, ou que cet article sur Facebook est clairement repiqué d‘ici.

Pourquoi avoir omis de le faire pour les deux articles en question ? C’est pas comme si c’était des articles de grand journalisme desquels les gens qui lisent ça se diraient « wow, l’auteur est dont bien brillant ! » — c’est juste des adaptations de communiqués de presse. Quel prestige pourrait découler de recevoir le crédit pour ces articles ? Ça peut juste faire du tort à la personne qui le diffuse.

Et là, après avoir fait quelques petites recherches, on a trouvé un 2e autre blogue venant de cet auteur, via son profil blogspot. Ce blogue a été parti aujourd’hui lui aussi. Un blogue sur comment faire de l’argent sur le Web… Le blogue, parti aujourd’hui, nous vend ses services en tant que coach pour générer du cash sur les internets avec des sites affiliés. Admettons qu’en voyant le 2e blogue, on comprend mieux le 1er.

Tout ça pour dire, peu importe ce que vous faites, donnez toujours le crédit à la personne qui a écrit la version originale d’un texte. Chez Monumentum Media, on reconnaît et on prône l’importance du blogue dans le cadre de bien des stratégies marketing Web. Un blogue mal écrit, mal rédigé, et surtout, mal référencé, c’est mauvais pour la business.

La leçon importante à en retenir : l’authenticité, dans la vraie vie comme sur le Web, c’est primordial, et c’est payant. Si vous vous partez un blogue d’affaires sur un sujet et que vous n’avez rien à dire, abandonnez votre blogue. Si vous voulez continuer de bloguer, de grâce, ne plagiez jamais d’autres sources. Pour plus de conseils sur la tenue de votre blogue d’affaires, prenez contact avec nous 🙂

Jusqu’à y’a 10-15 ans, c’était pas facile de démasquer les plagiaires. Fallait trouver soit le livre, la revue, l’article papier. Maintenant, ça prend 2 secondes. Une petite recherche Google, et le tour est joué ! En 2 secondes, bye-bye la réputation professionnelle !

Parlez-en à Jean-Charles Lajoie

11 novembre 2009

L’importance de l’honnêteté en communications

Mouin, pas fort l’histoire de Claude Dubois qui se serait servi de son statut de « veudette » pour passer par la porte arrière d’une clinique et se faire vacciner avant tout le monde qui attendait en file.

Il aurait ainsi coupé une file de quelques heures. Sa défense ? Il aurait passé en avant de tout le monde parce qu’il avait un rendez-vous pour un vaccin en lien avec un voyage futur. Problème : le CSSS réfute cette allégation, sous le prétexte (très valide il me semble) qu’ils n’offrent pas ces vaccins pour voyageurs, et que c’est les cliniques privées qui les offrent !

Bon. C’est qui qui ment ? On ne peut le dire avec certitude, mais admettons que ça regarde pas fort bien pour Claude Dubois. Quelle mauvaise gestion de crise de sa part ! Pris en flagrant délit de vedettariat aigu, il tente d’amenuiser la chose et semble se mettre le pied dans la bouche jusqu’à l’aine.

Permettez-moi de faire un lien avec le cas de David Letterman. Il y a environ 2 mois, un individu au courant de certaines indiscrétions (de nature consensuelle) de la part de Letterman avec des employées de sexe féminin de son plateau de tournage a tenté de le faire chanter pour 2 millions $ contre son silence.

On s’entend, dans un pays puritain comme les États-Unis, l’infidélité est un acte très immoral, comme dans bien des sociétés d’ailleurs. Letterman aurait pu nier. Il aurait pu payer la somme (car il l’avait), mais il s’est servi de sa tribune pour avouer le tout et s’excuser. Le résultat ? Ses cotes d’écoutes ont grimpé en flèche, et près de 2 mois plus tard, plus personne ne parle de cette histoire. On ne pense même plus à lui comme étant « le gars qui a couché avec son staff ». On est à la case départ. Quand on pense à lui, on pense à David Letterman de The Late Show with David Letterman.

En gérant la crise avec honnêteté, Letterman a tiré son épingle du jeu avec la main haute. Dubois, qui, selon les apparences, nous ment en pleine face, aura bien de la difficulté à se remettre de cette erreur de jugement. Pas parce qu’il a fauté. Parce qu’après avoir fauté, il a tenté de camoufler l’affaire en nous montant un bateau duquel n’importe quel étudiant du secondaire aurait pu voir les fuites qui laissent passer l’eau en fouillant un petit peu.

Ce qu’on en retire ? L’honnêteté, l’authenticité et la transparence sont d’une importance capitale dans les communications lors des gestions de crises.

Les actes qui défient la moralité et l’éthique peuvent être pardonnés et même oubliés. Maintenant, quand on va penser à Claude Dubois, on va toujours se rappeler le chanteur qui s’est servi de son statut de vedette pour son gain personnel et qui aura menti à son public pour justifier son acte.

24 octobre 2009

Retour sur le billet précédent

Filed under: Éthique, Le Web en général, Médias sociaux — Étiquettes : , , — Sebastien Leduc @ 2:55

En réponse à quelques sourcils proverbiaux qui ont été élevés dans ma direction pour le billet précédent… Quand vous ne vous appliquez pas lors du simple exercice de rédiger un court statut Facebook, il n’y a pas que moi qui vous juge de jugements énormes. Tous vos contacts, ce qui comprend vos clients et employeurs présents et futurs, le font.

En tant que rédacteurs, réviseurs et traducteurs, l’image et l’intégrité que vous projetez représentent le produit que vous vendez. Donc, dites-moi, qui voudrait vous confier des mandats si vous ne portez pas attention à ce que vous rédigez pour votre propre compte ?

23 octobre 2009

Collègues traducteurs, réviseurs et rédacteurs

Filed under: Éthique, Médias sociaux — Étiquettes : , , — Sebastien Leduc @ 12:18

Quand vous faites des fautes dans votre statut Facebook, je vous juge 😀

14 octobre 2009

Georges devrait lire ses contrats à l’avenir

Filed under: Éthique, Hockey, Médias traditionnels, Publicité, Télévision — Étiquettes : — Sebastien Leduc @ 1:36

Quand j’étais à l’université, je m’étais inscrit à un cours de littérature féminine parce que je pensais que ce serait un bon endroit pour rencontrer des femmes. Le premier jour de classes, je me suis rendu compte que toutes celles qui étaient dans le cours ont eu exactement la même idée que moi ! 😀

Et, c’est sans doute les mêmes femmes qui essaient de créer une controverse avec la nouvelle publicité de Georges Laraque.

La seule question que je me pose par rapport à tout ça : Georges se défend en disant qu’il ne savait pas c’était quoi la publicité en question lorsqu’il a signé… Assez moche comme excuse.  Selon ses dires : « ce n’est pas le genre de publicité que j’endosse. Je ne bois pas d’alcool. » On te croit que t’en bois pas ! Mais, c’est quoi que tu tiens dans tes mains dans l’annonce ? T’as pas lu l’étiquette sur les bouteilles ?

C’est drôle, ni Laraque, ni son agent ne font ces vérifications de routine avant de signer un contrat ? Pas dur à piéger ! Tu viendras chez nous en fin de semaine mon Georges; j’ai une coupelle de chèques en blanc un contrat de pub que j’aimerais que tu me signes…

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