Fait intéressant, les réseaux sociaux y figurent en première place, alors que 45,4 % voient en cette avenue l’élément prioritaire et que 42,2 % voient les réseaux sociaux comme un élment important à explorer et exploiter. D’un autre côté 27.0 % font du SEO (search engine optimization) une priorité, mais 50,1 % le voient comme étant un élment important.
Si les spécialistes du marketing font de ces éléments une priorité, c’est que les clients ont enfin compris qu’il faut prendre le virage Web et social.
Qu’est-ce que ça veut dire ? Que les entreprises ont enfin compris que 1) leurs clients sont en ligne et que 2) ils VEULENT entrer en dialogue avec eux.
FAIT : comme c’est une discipline qui est émergente, les entreprises qui optimisent leur présence Web dès maintenant auront une longueur d’avance sur celles qui trainent le pas…
Tendance émergente sur le Web : se poser mutuellement des questions anonymes (ou non) via formspring.me. Le concept est simple :
1. Inscrivez-vous
2. Posez des questions
3. Attendez qu’on vous en pose
4. ???
Vous pouvez par la suite augmenter votre visibilité en incorporant vos réponses via Twitter, Facebook, et al.
Vu que les questions sont posées de façon anonyme, les sujets passent allègrement du banal au « olé-olé », en passant par des questions de type « dilemme éthique »…
Est-ce une perte de temps majeure ou un genre d’alternative aux anciens fumoirs en milieu de travail, question de « saucialiser » avec un peu n’importe qui ?
En attendant que le concept fasse boule de neige, se développe et évolue, menons l’enquête sur l’intérêt de la chose… Vous pouvez maintenant suivre votre humble serviteur via Formspring.me.
Je viens tout juste de recevoir une invitaiton via Facebook pour devenir « fan » du groupe Haiti Earthquake, et c’est tellement ironique que ça :
Je sais que le but c’est d’apporter un soutien moral et potentiellement financier, mais c’est douteux quand même comme concept, devenir « fan » du tremblement de terre… Oh, misère !
Leçon internet #427 : bien choisir le nom de ses « fan pages » sur Facebook.
Depuis un certain temps, je remarque une certaine tendance sur Facebook et Youtube; la création de pages et de profils pour les personnes marquantes de nos rues.
J’ai déjà entendu à quelque part que la différence entre une grande ville et une petite ville, c’est que dans la petite ville, les vedettes locales de la rue ont leur nom, alors que dans la grande ville, on les voit comme « just another weirdo« .
Souvent, l’histoire et le parcours de ces personnes sont flous. Pourtant, la spéculation et les rumeurs tournant autour de ces personnes font partie intégrale du folklore de chaque petite ville, surtout chez les jeunes. « Il aurait tout perdu… », « Sa femme l’aurait… », « Ses enfants seraient décédés… », etc, etc, etc.
Maintenant, ce qu’il y a de particulier avec le Web, c’est que ces personnes ont une présence sur les médias sociaux (souvent malgré eux), ce qui amplifie leur statut de « vedette locale ». Par exemple, je viens de Sherbrooke, où on dénombre trois incontournables, qui ont tous une présence incroyable sur le Web :
Le SpaceWalker; aussi connu sous le nom de Monsieur Slo-Mo (slow-motion), qui parcourt les rues en marchant extrêmement lentement, sous le regard ahuri des passants. La vidéo ci-dessous nous explique enfin, de la bouche du sujet, pourquoi :
Le gars orange; un homme qui sillonne les rues de Sherbrooke tout habillé d’orange depuis plus de 15 ans. La machine à rumeurs est particulièrement forte en ce qui concerne son histoire, la plus persistante étant qu’il s’habille ainsi pour être le premier à être repéré lorsque les extra-terrestres arriveront sur notre planète. Sur Facebook, il est à plus de 3 300 « fans ».
Il n’y a pas que Sherbrooke. Les habitants de Trois-Rivières connaissent tous le « Cow-boy de Trois-Rivières », qui a près de 5 500 « fans » sur Facebook !
On remarque que la majeure partie des « fans » sont, effectivement des jeunes (adolescents et jeunes adultes) ayant été marqués par ces personnes, et qui continuent de participer à leur folklore, à leur légende en y inscrivant les fois où ils ont vu ces personnes et les interactions qu’ils ont eu ensemble.
Personnellement, je suis vraiment ambivalent face à ce phénomène. Les médias sociaux apportent leur lot d’avantages, mais soulèvent parfois des questions éthiques.
Ces personnes auraient-elles établi eux-mêmes un profil sur Facebook ? Est-ce correct de se servir de cette plateforme pour les dénigrer ? Les commentaires n’y sont pas toujours élogieux, et démontrent souvent un manque flagrant de compassion et de respect envers la malchance des gens, que ce soit la maladie mentale ou l’itinérance.
D’un autre côté, le fait que des gens aient créé un profil pour eux, en leur « honneur » (en quelque sorte), leur assure, jusqu’à un certain point, une immortalité, qui fait qu’elles ne tomberont pas dans l’oubli. Car oui, ces personnes lèguent un héritage culturel à leur région, héritage qui est perpétué et préservé par leur présence sur les réseaux sociaux.
Qui ne se souvient pas de Ti-Mousse à Sherbrooke il y a une dizaine d’années, qui tapait dans les mains en criant « Hep ! Hep ! » ? Personne ne le sait vraiment, et il est en train de sombrer dans l’oubli…
Ça serait vraiment juste impossible d’énumérer tous les jabs envoyés à gauche et à droite, qui exploitent le concept de Facebook en le dénaturant complètement, tout en suivant la ligne du temps des « scandales » de nos Canadiens et en faisant intervenir les personnes impliquées.
On aime particulièrement Roman Hamrlik qui veut savoir comment enlever l’application « Mafia Wars » et « C’est compliqué entre Guillaume Latendresse et Annie Villeneuve ».
Du viral comme on l’aime 🙂 Mark my words, ça va faire fureur sur le Web dans les prochains jours, c’est certain !
On aime bien Twitter (en passant, vous pouvez nous suivre ici), mais, pour que ce soit un outil valide, il faut savoir y départager l’utile de l’inutile.
Heureusement que MC Gilles est là pour faire le contraire !
Vraiment, chez Monumentum Media, on aime Jean-Thomas Jobin. On avait adoré son one-man show, on avait craqué pour ses pubs déjantées pour le compte de l’Industrielle Alliance. Mais là, sa nouvelle série Père-Poule, absolument tordante.
Juste à écouter la chanson d’intro, on est accro : « Personne ne sait ça mais je suis veuf et j’ai eu en bas âge une fille qui s’appelle Marie-Miel, Marie-Miel. » Comment résister ??? Superbe façon d’établir la prémisse de l’émission en 9 secondes. C’est un détail vraiment important, parce que normalement, les capsules Web durent de 2 à 4 minutes, pas plus, puis souvent, le générique d’intro prend de 20 à 30 secondes, qu’on voit à chaque fois qu’on regarde une nouvelle capsule. Compte tenu de la nature assez courte du média, ça enlève du temps d’efficacité à la Web série. Belle initiative et belle créativité que d’avoir réussi à tronquer ça à 9 secondes, tout en nous faisant bien rigoler par le propos rigolo.
Le jeu des acteurs ? Génial. Jean-Thomas Jobin est super crédible, et la petite qui fait Marie-Miel l’est tout autant. Le rendu ? Pissant, si on aime le style de Jean-Thomas Jobin.
Vraiment, on s’en vient avec un super beau paysage Webtélé au Québec. Faut croire que l’idée fait boule de neige que le fait de fournir du contenu gratuitement pour rehausser son image et sa marque est bénéfique… Et surtout, on aime bien la tendance des humoristes à ce lancer vers cette plateforme, qui est une façon très efficace de créer un lien avec son auditoire. Étienne Dano s’est récemment lancé dans l’aventure, et Guillaume Wagner nous apprenait récemment qu’il embarque aussi là-dedans, (le 18 décembre plus précisément, restez à l’écoute !).
C’est vraiment plaisant de voir que tant les humoristes établis que les humoristes de la relève voient le potentiel derrière ce médium si puissant et qu’ils l’incorporent à leur modèle d’affaires.
Avez-vous visité « Mots Dépôt« , le site Web de la campagne de financement de Fondation pour l’alphabétisation ? Si vous n’en avez pas encore entendu parler, allez-y, ça vaut la peine ! Je viens de « perdre » un bon 20 minutes à essayer de lire tous les messages qui y sont, et je gage que vous allez vous y « perdre » quelques minutes aussi, si ce n’était pas déjà fait…
Avec ce site, on a vraiment une campagne irrésistible… mais pourquoi ?
1. Le concept est simple et sympathique : solliciter des dons pour l’alphabétisation en achetant une petite affiche où on peut inscrire un court message suivant le format sujet-verbe-article-concept. De plus, le format offre une belle possibilité créative à l’utilisateur.
2. Le concept est accrocheur : on se laisse vite prendre au jeu. De un, on veut lire plusieurs affiches pour voir ce qui y est écrit, et aussi qui l’écrit, car certaines entreprises et certaines personnalités y ont vu une belle occasion de se positionner (pour 5 $, tout en contribuant à la cause; c’est gagnant-gagnant)… De deux, le format est si simple qu’on aurait tous quelque chose à y écrire.
3. Le concept est en lien avec le produit : on achète des mots pour l’alphabétisation. Mots vs alphabétisation; ça ne pourrait pas être plus bullseye que ça.
4. Le concept est invitant : combien de fois par semaine je me fais solliciter pour des dons ? Sérieusement, une chance que je ne les compte pas ! Au téléphone, sur la rue, par e-mail, par la poste… À chaque fois, c’est pareil. J’ai l’impression de me faire quêter de l’argent, et c’est pas super plaisant. La force de cette campagne-ci est simple : ON A ENVIE D’Y PARTICIPER !
5. Le client/consommateur se sent directement impliqué et interpellé : pour 5 $, la personne qui contribue laisse un message perceptible, ce qui est bien différent de garocher une poignée de change dans un pot. Bref, il se sent bien d’avoir aidé et il conserve une preuve tangible et positive de son implication.
6. Le concept est viral : pour toutes les raisons exprimées ci-dessus, on a envie de partager ce site à tout le monde (c’est d’ailleurs ce que je fais !) qu’on connaît. Ainsi, le site voyage, et la cause avance. Le bouche-à-oreille qui s’en suit sera bien meilleur que des dizaines de gens avec des petites cannisses en aluminium le long de la ligne verte sur Ste-Catherine qui me quêtent de l’argent.
Toute bonne campagne en ligne qui aspire au succès à grande échelle doit comprendre au moins 5 de ces 6 éléments.
En réponse à quelques sourcils proverbiaux qui ont été élevés dans ma direction pour le billet précédent… Quand vous ne vous appliquez pas lors du simple exercice de rédiger un court statut Facebook, il n’y a pas que moi qui vous juge de jugements énormes. Tous vos contacts, ce qui comprend vos clients et employeurs présents et futurs, le font.
En tant que rédacteurs, réviseurs et traducteurs, l’image et l’intégrité que vous projetez représentent le produit que vous vendez. Donc, dites-moi, qui voudrait vous confier des mandats si vous ne portez pas attention à ce que vous rédigez pour votre propre compte ?
Monumentum Media, le blogue 